Une belle (re)découverte que ce restaurant situé en face de la place du Gal de Gaulle, maintenant qu'il a installé un élévateur permettant aux PMR d'accéder à la terrasse depuis le trottoir. Et le peu qu'on puisse dire, c'est que le déplacement en vaut la peine. L'accueil est sympathique, la carte alléchante et complétée par des suggestions sur ardoises, le service souriant, et sur la vaste terrasse on se sent bien pour passer une belle soirée estivale. En apéritif, on nous propose un cocktail planteur et un Vivala Spritz frais et léger aux notes d'orange sanguine, mangue, fruits de la passion. En entrée, nous avons été tentés par les brochettes de grandes gambas décortiquées** servies sur salade avec une marinade maison, accompagnées d'un verre de chablis "Vaillons" blanc 1er cru 2018**, vif et rafraichissant. En plat, c'est le carpaccio de filet de boeuf maison*** qui nous a régalés. Complet, avec tous les ingrédiants indispensables, sans oublier la bouteille d'huile d'olive et quelques écices laissées sur la table permettant à chacun de l'accomoder à sa guise. Ce carpaccio était vraiment excellent, et presque trop copieux même, ce qui est plutôt rare ailleurs où on ne propose que des assiettes "Métro" décongelées et ternes. En accompagnement, un verre de côtes de Provence premium rouge** présentant des arômes de fruits rouges voire noirs et une belle robe sombre. Pour finir ce repas sur une note sucrée, j'ai choisi un kougelhopf glacé**, servi avec deux belles tranches arrosées de marc de gewurztraminer. Conclusion : le Sot L'y Laisse vaut le détour ! Vous le trouverez facilement, il surplombe la route à deux pas du pont de la Fecht.
Connaissez-vous L’AVANT-SCENE à Soultz ? Un joli petit
restaurant niché au rez-de-chaussée de l’ancien Cercle catholique, à la fois
près de l’église Saint-Maurice, de la médiathèque et de l’école. Pas difficile à situer
donc même s’il faut regarder à deux fois pour trouver l’entrée. L’accueil
est sympathique, la patronne aux petits soins, la serveuse prend les
commandes de tête et sert avec le sourire des assiettes gourmandes et
fleuries. En semaine, L’Avant-Scène propose un menu du jour, mais
aujourd’hui samedi, c’est à la carte que chacun a fait son choix. Une carte
restreinte mais équilibrée, une cuisine goûteuse à base de produits frais où
chacun très vite a trouvé son bonheur : foie gras poêlé*** proposé avec un
verre de Maury grenat*, puis daurade** sauce vierge pour les uns, histoire de
goûter en accompagnement le « Sultzer »*, un assemblage de riesling pinot
gris sylvaner du domaine Roth. Pour les autres, une souris d’agneau fondante**
avec un verre de côte du Rhône Château Gigognan bio*. Pour finir, nous avons
fait honneur à la poire pochée** avec crumble aux noix et glace berawecka. Que
dire de plus, les photos parlent d’elles-mêmes : tout était vraiment
excellent… et incite à y revenir dès que possible !
Nous connaissions sa terrasse en été, nous avons
aujourd'hui découvert sa rustique et chaleureuse salle de restaurant où le
bois domine à presque 100%. L'accueil est sympathique, la carte variée, avec
quelques spécialités marcaires bien qu'il ne s'agisse pas d'une
ferme-auberge à proprement parler. En sirotant l'apéritif accompagné de
l'amuse-bouche du jour, nous avons fait sans stress notre choix sur la carte
et le tableau des suggestions. En entrée, le marbré
d’élan et foie gras de canard** avec marmelade aux myrtilles était tout
simplement excellent. En plat chaud, M. a choisi le strudel croustillant au munster**, avec salade verte,
roïgabrageldi, lardons et carvi grillé, accompagné d'un verre de
chardonnay* bien frais (le verre doit "transpirer"). Amateur de gibier, j'ai
opté pour le filet de cerf *** de chasse locale, servi avec un jus corsé,
confit d’airelles, poêlée de girolles, légumes et spaetzle maison
Le caveau Au Raisin d’Or à Zimmerbach est devenu au fil des ans une véritable institution gastronomique aux mains du chef Joël Jamm, secondé en salle par son épouse Muriel. Mais pour réaliser leur nouveau projet (traiteur à Turckheim), ils ont passé la main au jeune couple Laurie et William Moser. Le nouveau chef (à gauche sur la photo avec Joël Jamm) apporte bien sûr sa propre touche à la carte, mais il a conservé les grands classiques de la maison : le bœuf gros sel, les bouchées à la reine, les lawerknepfla, les fleischschnacka, la choucroute traditionnelle. Sur la carte et l’ardoise des suggestions, on a trouvé ce soir une entrée chaude de cèpes d’automne** en sauce, une entrée froide composée de deux belles tranches de terrine de sanglier*, un faux-filet d’Alsace maturé* accompagné d’une poêlée de légumes de saison, sauce au vin rouge, champignons forestiers et pommes de terre sautées, et en dessert une poire pochée** avec sa glace assortie. En accompagnement du repas, M. a apprécié un verre de Corbières blanc* bien sec. Petit bémol pourtant pour la carte des vins au verre. Hors Alsace, elle ne propose que deux blancs et deux rouges, ces derniers étant indisponibles ce soir. Mais on m’a proposé alors un Gigondas* vraiment au top. Un bon moment passé dans le cadre rustique de ce caveau, le service est sympathique et efficace. Attention : précisez le à la réservation si vous êtes PMR, car la salle à l'étage est inaccessible aux fauteuils.
Belle découverte que cette ancienne propriété viticole « Le Petit Wettolsheim » devenue hôtel-restaurant « CHATEAU R » par la magie et la volonté d’un investisseur avisé, Ghulam MIRANY. Originaire d’Afghanistan, il a gardé de ses origines royales le goût du beau et du bon, d’ailleurs l’emblème de sa famille et les tapis persans sont présents partout. Propriétaire du restaurant qui vise à terme une étoile Michelin, il a également acquis quelques vignes à proximité et produit son propre crémant**, blanc ou rosé, vinifié chez Paul Bucher. Avec l’entrée, le sommelier, Stéphane, nous a conseillé un excellent riesling 2018 Château R***, sec et minéral. A l’aveugle, on le classerait volontiers dans les grands crus. Et pourtant… il provient des vignes qui poussent autour du restaurant ! Pour ce premier jour de réouverture après congés, le menu Affaires** du moment en trois plats nous a semblé être d’un bon rapport qualité/prix, et nous avons été comblés : après l'amuse-bouche, en entrée oeuf fermier cuit parfait, petits pois et sorbet asperge blanche, en plat cochon label rouge cuit basse température et déclinaison autour de la ratatouille, et pour finir parfait glacé pistache et amarena. Un délice, l’ensemble était vraiment très bon. Le chef Antony et la pâtissière Camille visent la haute gastronomie. On reviendra les voir dans quelques mois… En fin de repas, M. Mirany, qui, outre les affaires, voue une véritable passion pour les vins (bourgognes et alsaces notamment), nous a fait déguster sa cuvée d’exception, « Les bulles de Marrakech »**, un crémant destiné à l’export, mais qui sera également présent sur la carte des vins, par ailleurs bien fournie, du « R ». Avant de quitter l’établissement, Virginie Schneider, directrice de la partie hôtellerie et évènementielle, nous a fait visiter un lieu insoupçonné situé sous le restaurant : une magnifique et immense salle de réception qui accueille régulièrement des mariages, expositions ou journées professionnelles.
De gauche à droite : Stéphane, Virginie, Antony, et le propriétaire, Ghulam MIRANY
(photos Guy Frank)
Deuxième visite dans ce restaurant tout neuf et bien pensé (bravo l’architecte !). On en repart toujours convaincus que manger dans ce cadre de verdure à l’écart de la route de Bêle et à deux pas du lac qui justifie son nom est un grand moment de bonheur. Le chef propose une carte restreinte gage de produits frais, composée de recettes d’Italie ou d’Espagne, et teintée de souvenirs d’Orient. Tout y est pour se sentir là en vacances : l'accueil et le service sont sympathiques, la terrasse magnifique, jouant avec ombres et soleil, le gin-tonic-pamplemousse* bien relevé. En entrée, le tigre qui pleure et sa sauce ponzu bien épicée*** donne effectivement la larme à l’œil tellement la viande est tendre. Pour continuer, la Tagliata de bœuf Angus*** et les brochettes de volaille saté*** et leurs accompagnements étaient à la fois excellents et bien servis, laissant tout juste une petite place pour le dessert, une assiette de figues rôties*, réduction de sangria, croûtons et crème d’Isigny. Les vins au verre, le blanc Amande n°2 Côtes de Gascogne* (assemblage de Colombard et de Sauvignon) et le rouge Poulettes (Côtes du Rhône)* étaient parfaits pour accompagner ces assiettes dressées au millimètre par le chef. Que demander de plus ? Juste deux places de parking PMR aménagées de part et d’autre de l’entrée, et tout sera parfait ! Car pour le reste, l’ensemble est totalement accessible.
Belle redécouverte que ce restaurant perdu dans le quartier des maraîchers à l’extrême sud de Colmar. J’étais un habitué du menu du jour dans les années 1972-75, et dès le café avalé, je taquinais la carpe à l’étang des Lischer avant de retourner au bureau. Mais les temps ont changé. Le Mechtkrazerla servi dans son panier d’osier avec des frites a fait place à une ardoise plus élaborée. La terrasse s’est agrandie, et sous les catalpas majestueux, on se sent loin de la touffeur de la ville. Ici, on trouve une fraîcheur bienvenue en cette période caniculaire et les commerçants, cadres moyens et secrétaires de direction viennent s’y détendre après une journée bien remplie. L’accueil est sympathique, souriant, prévenant. Pas de carte ici, mais une ardoise qui se promène de table en table. En apéritif, nous avons apprécié le gin-tonic-pamplemousse** désaltérant et peu alcoolisé. Sur l’ardoise, le pressé de homard-saumon*** a de suite attiré notre attention, en entrée pour moi, et en guise de plat copieux pour Micheline. Pour la suite, je me suis laissé tenter par une suggestion de poulpe à la gallega***, selon une recette familiale de Galice en deux cuissons. Le résultat est fantastique : le poulpe est à la fois fondant comme du beurre et croustillant après avoir été trempé dans l’œuf et grillé à la poêle, servi avec une saucisse ibérique et une tombée d’épinards frais. C’est presque un péché de manger d’aussi bonnes choses un jour de semaine ! Pour clore ce repas au bord de l’étang, une mousse au kirsch** et une douceur lorraine à base de mirabelles** ont fait honneur à cette aventure gastronomique. Juste un mot pour la carte des vins, bien fournie et intéressante, sauf pour la page des vins au verre, trop restreinte à mon sens. Malgré tout, les vins du mois, un Ventoux blanc* et un Saint-Amour rouge*, ont bien accompagné le repas.
Quand l'épouse d'un chef doublement étoilé te recommande une pizzeria, on s’attend à du bon, forcément. Mais là, en l’occurrence, on a découvert du très très bon ! Très bon et dans un endroit sympathique, avec Rita à l’accueil, son fils au service, et Marco au four. Ils sont tout à la fois italiens, souriants et efficaces. La carte est alléchante, le choix est large, les farines et ingrédients bio proviennent pour la plupart de fermes locales. La particularité de Marco ? Ce sont ses pâtes à pizza : il laisse le choix entre la traditionnelle, et une spéciale. Tous les 15 jours, il propose une pâte au charbon, et la semaine suivante une autre. Aujourd’hui, c’était une farine complète, bio évidemment. Micheline a choisi la Vegetariana ***, pour les légumes bio bien sûr, mais en ajoutant toutefois quelques tranches de jambon. Une végétarienne + en quelque sorte ! Et moi, je n’ai pas résisté longtemps à la « Pizza Gourmet Estivale » avec du Bresaola Black Angus***. Les deux étaient excellentes, bien cuites, généreusement garnies après sortie du four, et prédécoupées à notre demande. Un vrai régal, une pizza comme on n’en a pas mangée depuis longtemps, et on a compris pourquoi il faut absolument réserver pour avoir le droit de prendre place à une table chez Marco, aussi bien en salle que sur la terrasse au bord du ruisseau. En apéritif, goûtez le Spritz’Amore. En vins au verre, le choix était réduit : un blanc, un rosé servi bien frais*, ou un rouge des Pouilles, en l’occurrence un Primitivo di Manduria 'San Gaetano' Due Palme 2022**, de bonne structure et d'intensité, le bon choix pour accompagner la Bresaola de Black Angus. Pour finir, un dessert fait maison : Panna Cotta aux fruits rouges* accompagnée d’un grand café. Conclusion : une très bonne adresse, et si vous pensez savoir où trouver de bonnes pizzas, allez donc faire un tour à Rimbach, elles y sont encore meilleures !
Au restaurant situé juste en face de l’entrée du
domaine du château d’Ollwiller, spectacle et belles saveurs sont garantis
avec le grand barbecue fabriqué en Galice près de
Saint-Jacques-de-Compostelle, qui accueille les gastronomes dès l’entrée
avec sa splendide table d’hôtes. La plupart des viandes, poissons, crustacés
et légumes sont grillés avec du bois provenant du domaine d'Ollwiller sur l'impressionnant Grill CHARCOA construit en exclusivité pour ce restaurant. Mais
ce jour de grand soleil, nous avons opté avec nos amis pour l’accueillante
terrasse à l’ombre des majestueux tilleuls et de quelques parasols.
Pour l’apéritif, nous avons sélectionné
un crémant rosé brut Château Ollwiller**, apprécié par les sept convives.
Pour la partie solide, nous avons à l’unanimité opté pour le Menu Vieil
Armand, débuté avec un tartare de thon**, concombre, ciboulette, huile
d’olive, sauce Ponzu, accompagné d’un vin d’été, l'Alza Le Blanc*, assemblage
frais et fruité du Domaine d’Ollwiller. Suivi d’un filet de bœuf Angus au
poivre***, grillé au choix saignant ou à point sur le fameux Charcoa, et
servi avec giroles, légumes rôtis du Jardin de Marianne, et une petite cocotte rouge de
purée de pommes de terre. Cette viande fondante, goûteuse, et sa sauce au
poivre valait à elle seule le déplacement. Pour l’accompagner, il fallait un
vin capable de sublimer cette viande d’exception. La sommelière nous a
conseillé un Rouge de Zellenberg 2020 Cuvée Maréote barrique du domaine
Eblin-Fuchs***, et je dois dire que, de l’avis général, il a parfaitement
rempli sa mission. Pour finir ce repas, un Cheesecake, pêche rôtie, glace
vanille, crumble de fruits secs. Bref, une bonne table qui vaut le détour. Le cadre est
magnifique, aussi bien en salle qu’en terrasse, le service sympathique et
efficace, le grill fait des merveilles : à découvrir absolument !
Deuxième visite le 4 octobre 2024 : le Poulpe grillé à la carte était tendre, bien servi et vraiment excellent !
C'est un jeudi soir que nous avons choisi pour découvrir le nouveau JY'S de Jean-Yves Schillinger, blotti sous l'hôtel L'Esquisse dans le magnifique parc du Champ de Mars à Colmar. Un endroit qui correspond parfaitement à l'esprit cosy de ce restaurant, deux macarons au Guide Michelin. Le chef nous a proposé de prendre l'apéritif sur la terrasse ensoleillée et bercée par le murmure de la fontaine Bruat. Puis nous avons entamé un menu 6 plats précédé d'un ensemble d'amuse-bouches présentés autour d'une pomme, clin d'oeil à son épopée new-yorkaise. Se sont succédées ensuite six assiettes dressées avec soin, un véritable feu d'artifices de couleurs et de saveurs. Du grand art ! On voit d'ailleurs au loin la cuisine où le chef et sa brigade sont à l'ouvrage. Aucune photo ne pourrait rendre le plaisir et les émotions ressentis à la dégustation du gravlax de daurade royale à l'aneth, du foie gras rôti sur un riz à sushi, du cabillaud cuit dans une courgette en fleur avec truffes fraîches d'été, du bar en écailles croustillantes laqué aux agrumes puis fumé à la fleur de cannabis, de la canette et pintade en duo, avant de finir avec un délicieux dessert à base de rhubarbe, mascarpone et pétales de meringues. Terminé ? que non ! Après le café s'approche de la table un immense chariot de douceurs tout aussi inventives et savoureuses. Pas de photos donc (initiative personnelle, pas une interdiction) pour conserver un effet de surprise à ceux qui voudront goûter à ce menu de très haute gastronomie, judicieusement accompagné par des vins au verre sélectionnés par le sommelier (ah ce riesling minéral, grand cru du Hengst signé JosMeyer de Wintzenheim !). Nous nous abstiendrons également d'attribuer nos propres étoiles à ce festival "JY'S" époustouflant du début à la fin, très nettement la meilleure expérience de toutes celles énumérées dans la liste au bas de cette page. La soirée s'est prolongée par un échange de bonnes adresses avec la sympathique Kathia Schillinger, l'épouse du chef, qui dirige la salle et le service de main de maître. Bye bye, on reviendra !
VIDEO : La Fontaine Bruat |
Un ovni dans le monde de la gastronomie alsacienne...
Le chef Serge Burckel (étoilé Michelin dans une autre vie) propose une
cuisine qu’il qualifie lui-même de « Gastrocomique » : originale, insolite,
atypique. Dès l’arrivée on est accueilli par Sabine, son épouse; épaté par la décoration
de la salle (avis aux amateurs, tout est à vendre !), surpris par les massifs plateaux
de tables en bois de suar posés sur des supports fabriqués en Inde, les
galettes de vinyle en guise de sous-assiettes, les couverts limités à une
cuillère et un magnifique couteau gravé (tous différents). Aucune fourchette
n’apparaitra au cours du repas.
Pas de carte. Des ‘Menus l’impro’ déclinés en 3, 4 ou 5
plats on ne connait que le prix, et on n'en découvre la composition qu'au fur et à
mesure du service ! Résultat : un feu d’artifice de surprises avec apéritif maison
avec sa galette arménienne, foie gras chaud et ses épices rares, sushis
revisités décorés d’œufs de poissons volants, légine australe, poisson des
mers froides apprécié pour sa chair blanche et fondante, tout est beau, tout est coloré,
tout est délicieux. Et avec un peu de chance, pour ceux qui veulent être surpris jusqu'au bout, vous goûterez les desserts "de
l'Oncle Sam" : les frites d’ananas avec crème caramel, glace coco et sauces en tubes,
ou le cigare chocolat qui se fume presque comme un vrai.
Ça fait des années qu’on passe devant en disant : « Faudrait qu’on s’y arrête un jour, ça a l’air pas mal… ». Et voilà, l’occasion s’est présentée aujourd’hui avec un couple d’amis. Deux places de parking PMR, une rampe d’accès, et nous voici à notre table sur la véranda, avec une vue magnifique sur la plaine d’Alsace et la Forêt-Noire ou sur le petit village de Zellenberg perché sur sa colline. La carte est sympathique, pas trop longue pour permettre au chef de cuisiner des produits frais, mais suffisante pour mettre l’eau à la bouche. Nous avons opté pour le menu « Inspiration Gourmande »** à 41 €, proposant au choix deux entrées, deux plats et deux desserts. Chacun y a trouvé son bonheur, et tout, vraiment, était excellent. En apéritif, la souriante et efficace serveuse nous a proposé un crémant agrémenté d’une liqueur de pamplemousse, d’hibiscus ou de fruits rouges. Sur la carte des vins, nous avons choisi deux vins en carafe, un riesling et un cairanne rouge*, très bons également. Que dire de plus ? Une belle découverte, et si vous cherchez une bonne table sur la Route du Vin, n’hésitez pas, le jeune chef connait son métier et le personnel est accueillant !
Ca fait des années qu'on en entendait parler, et l'occasion s'est enfin présentée ! Un plaisir de faire connaissance de ce temple de la carpe frite, une guinguette au millieu de nulle part, près d'un étang entre Balschwiller et Saint-Bernard. Le cadre est campagnard mais chaleureux, l'ambiance conviviale. Les fritures de carpes*** (elles viennent des Dombes) sont excellentes, croustillantes à souhait et servies à volonté avec une salade verte et des frites***. Des vraies frites, faites avec de vraies pommes de terre, pas de ces trucs soufflés qu'on nous sert un peu partout en ce moment. Bref, au Glockabrunna on déguste du vrai, du bon, ça existe encore, Dieu merci ! En accompagnement, et après un crémant en apéritif, nous avons apprécié leur pinot blanc auxerrois**, fin et fruité. Le dessert pour finir ce repas, était bon et bien servi, avec comme cerise sur le gâteau le patron et sa fille qui poussent la chansonnette. Une sacrée ambiance dans une salle pleine à craquer ! Si l'expérience vous tente, rappelez-vous de deux choses : il est plus que prudent de réserver, parfois longtemps à l'avance. Et les paiements se font SANS carte bancaire.
On nous avait prévenus : les randonneurs viennent souvent de loin pour se régaler du copieux
menu marcaire cuisiné par le chef, Yvan Pierrez. Et on les comprend.
Quand on a dégusté la tourte de la
vallée de Munster**, les roïgabrageldis avec leur viande fumée**,
l’assortiment de fromages de la ferme** et le siasskaas** (ou autre dessert
au choix), on repart rassasié. Et tout cela pour 22 Euros !
A l'intérieur, avec Martine en salle, l’ambiance est sympathique, l’accueil
chaleureux, le service efficace. En été, la terrasse offre une vue
panoramique sur la chaîne de montagnes, magnifique au coucher du soleil.
La ferme située à 1180 mètres d’altitude au Salzbach, comprend vingt-cinq vaches
laitières et une quarantaine de génisses de race Vosgienne. Accès par
Metzeral et le col du Platzerwasel ou par le Markstein. Il est prudent de
réserver.
Il est également possible d'acheter sur place des produits de la ferme. Nous avons
ainsi emporté une tranche de tomette mi-cuite, un munster, un lawerwurst
(saucisse de foie), et
deux tranches de presskopf, l'ensemble pour 21,87 Euros. De quoi nous régaler à la maison !
Un bel endroit, un peu à l'écart de l'hyper-centre de Munster et facile à trouver à l'arrière de la salle des fêtes. Par temps chaud, la terrasse bien ombragée au pied du rempart offre une fraîcheur bienvenue. L'intérieur est accueillant également avec ses plafonds voûtés, et au fond, une salle qui peut recevoir des groupes. L'accueil est sympathique, le service efficace, sans stress, la carte est intéressante, mais ce jour, nous avons surtout pioché dans les suggestions. Nous étions deux couples, et avons apprécié en entrées : la terrine de sanglier avec crudités, la salade chèvre avec toasts chauds lardons et miel, et la salade saumon grillé et crevettes chili (décortiquées !). En plats : cette même salade de saumon crevettes mais en grande portion**, voir la photo (16,50€), l'araignée de veau aux échalotes** avec frites ou spaetzles (18,50€), le filet de canette (3 beaux morceaux) aux cèpes**, également avec frites ou spaezles (18,50€). Les desserts, comme le reste, étaient bons, la carte des vins suffisante pour que chacun y trouve son compte, et finalement une addition tout à fait raisonnable avec le Passeport Gourmand de nos amis, soit moins de 35€ par personne apéritifs, vins et desserts compris. Une bonne adresse, à recommander.
Envie d’évasion un soir d’été : on décide
de prendre de la hauteur en direction du Petit Ballon. Ce n’est pas très
loin : 23 km par Wasserbourg, la route est étroite mais la forêt magnifique,
et on passe devant la Wassmatt, l’auberge du Ried, le Buchwald, le
Kahlenwasen, et après le sommet, on redescend sur la ferme-auberge Rothenbrunnen
située à 1139 mètres d'altitude.
L’accueil est sympathique, l’auberge
dispose d’une place de parking PMR et d’un élévateur permettant aux fauteuils
d'accéder à la salle. Mais par beau temps, rien ne vaut la terrasse juste au bord
de la prairie où paissent les vaches et le taureau de la ferme.
En attendant l’heure du service à 19 heures,
une bonne bière pression - Licornne White* pour M. et une Licorne blonde
avec sirop
d’aspérule** pour moi - était la bienvenue. La carte est simple mais
appétissante : menu marcaire évidemment, mais pas que. M. a choisi des
Lawerknepfla de veau* avec salade, et moi un Elsasser Croestel** de pommes
de terre avec oignons, lard, fromage, œuf et salade verte. Bien servi mais pas
énorme, juste assez pour garder une place pour le Siesskas*, le fromage
blanc au kirsch qui aurait pu être un peu plus frais. Etait-il du matin ?
Peu importe finalement. Un pinot noir* servi à bonne température a
accompagné le repas, le tout dégusté en regardant au-delà des prés, les sommets
vosgiens,
le Hohneck, ainsi que le travail du chien pour ramener les vaches à la traite.
Une vraiment belle soirée,
on a profité du ballet des hirondelles, et un peu plus tard du coucher de soleil, le
moment magique à ne pas manquer avant de redescendre avec un bon M'1STER
fermier sous vide.
Côté Cuisine, c’est une pépite perdue quelque part
entre l’A35 et le Rhin. On n’y passe pas par hasard, seuls ceux qui
connaissent peuvent profiter de la cuisine bistronomique de ce restaurant
quasi complet tous les jours.
En semaine, le chef propose le « Vit’Time » (Wie
Daheim… comme à la maison en Alsacien). Servi uniquement le midi, il change
tous les jours. Service rapide et meilleur rapport qualité-prix garantis
(entrée + plat : 14.50 €). Le dimanche, on y va pour le menu « A la table de
nos Grands-Mères » à 42 €, différent chaque semaine mais toujours un repas
de fête. C’est ce que nous avons dégusté aujourd’hui.
Notre apéritif, un bon crémant brut de Bannwarth à
Rouffach*, était accompagné d’un petit Kougelhof* cuit le matin même, puis d’une
mise en bouche* composée d'un
crémeux d’asperges, émulsion de foie gras et chiffonnade de jambon cru
d'Alsace. On a compris qu’on n’allait pas être déçus par la suite.
Le dos de bar rôti sur la peau** accompagné d’asperges
vertes et blanches, mais pas que (voir le menu) était excellent. Nous
l’avons accompagné d’un Graves sec 2017 du château Piron*, la dernière
bouteille de la réserve du restaurant nous glisse la sommelière. Ouf, on l’a échappé
belle ! N’oublions pas le pain maison* qui se suffirait presque à lui-même
tellement il est bon.
Venait ensuite le top du menu : un carré de veau
français rôti à l’ail des ours*** accompagné de légumes colorés du maraicher
et de pleurotes. Je ne suis habituellement pas un très grand amateur de
veau, mais là j’avais sur mon assiette généreusement servie ce qu’on peut
faire de mieux avec cette pièce noble du veau : une viande claire, rosée, fondante et
savoureuse
que nous avons tous les quatre dégustée par petits morceaux pour en profiter le plus longtemps
possible.
Après un pré-dessert constitué d’une boule de glace
d’oranges sanguines* nous avons eu droit, pour clore ce repas de dimanche, à une belle
assiette de douceurs, une variation autour de chocolats grand cru et de
framboises sous différentes formes**.
Conclusion : excellent menu avec un très bon rapport
qualité/prix. Pas étonnant qu’il faille réserver plusieurs semaines à
l’avance pour avoir droit « à la table de grand-mère » !
Ce lundi 8 mai était férié, comme devraient l’être
d'ailleurs tous les lundis. Proximité oblige, nous avons opté pour un petit
menu aux Planches (ex Poisson Rouge). Le restaurant propose habituellement à
midi un menu 3 plats à 20,50 €, sympathique et renouvelé chaque semaine,
avec 2 choix pour l’entrée, le plat et le dessert où chacun devrait trouver
son compte.
Mais aujourd’hui, pour fêter la Victoire de 1945, le chef Franck proposait un choix
de plats à la carte.
Nous avons évidemment commencé par un Lillet**,
apéritif maison léger et pétillant dégusté sur la terrasse avec vue sur le vignoble, avant de
rejoindre notre table sur la véranda.
Pour ouvrir l’appétit, j’ai savouré un os à moelle à la
fleur de sel*, avant de poursuivre avec une poitrine de cochon grillée aux
grains de sésame et soja**, servie avec rattes cuites au four et petits
légumes. M. a opté pour une savoureuse et tendre noix d’entrecôte sauce au
poivre**, avec petits légumes et frites.
Et les boissons ? Un rosé d’Alsace cuvée Victoria Baur
d’Eguisheim* pour madame, et pour moi, sans hésitation aucune quand je suis
aux Planches, un pinot noir barrique «V» Côte de Rouffach du Domaine de
l’Ecole***. Une valeur sûre… et bio !
Pour terminer, un dessert de saison bien entendu :
fraises melba* pour l’un, verrine fraises-rhubarbe* pour l’autre, et un café
en conclusion.
Il y avait du monde, le service était efficace et souriant !
C’est toujours un plaisir de redécouvrir la carte du
moment dans ce restaurant de construction moderne dans la zone artisanale de
Hattstatt. Mais seule la zone est artisanale, car dès qu’on passe la porte
de ce restaurant avec vue sur la cuisine, c’est la gastronomie qui est
reine.
Totalement accessible aux fauteuils roulants, du vaste
parking avec 2 places PMR, jusqu’à la toute aussi vaste terrasse, semi
couverte, semi abritée par de grands parasols. D’immenses baies vitrées
apportent lumière et vue sur les coteaux de Hattstatt.
Nous avions l’intention de prendre le menu du moment, mais en voyant sur le tableau des suggestions une épaule d’agneau de lait des Pyrénées (pour 2 personnes), on n’a pas pu résister, et on s’en félicite. La sœur du chef Jean-Christophe Perrin, responsable du service et efficace (parfois même trop, disent certains), nous a suggéré d’oublier les entrées et de prendre à l’apéritif une planchette d’un assortiment de jambons séchés** servie avec le traditionnel et excellent pain d’un boulanger local. L’apéritif maison**, léger, nous a plu : un vin blanc fruité sur un sirop d’oranges maison, agrémenté de romarin et de fèves de tonka, auquel on ajoute un peu d’eau pétillante pour apporter les bulles. Excellent !
Vient ensuite le must de notre menu à la carte : l’épaule d’agneau de lait***, d’abord présentée sur planche, et ensuite partagée sur 2 assiettes généreuses avec une petite fricassée d'asperges vertes du Pertuis et gnocchis de pommes de terre truffés. Quoi dire ? Un délice ! 12 heures de cuisson ont apporté à cette épaule d’agneau goûteuse un moelleux qui ne peut que combler le plus fin des gastronomes.
En dessert, j’ai pris un soufflé à la rhubarbe*, bon, mais j’en ai déjà savouré de meilleurs à l’Altévic, habituellement roi des soufflés. Par contre, M. a opté pour une assiette printanière*** avec une déclinaison de fraises, à la fois belle dans sa présentation et délicieuse à la dégustation. Top !
Quant aux boissons, la bouteille d’eau plate ou gazeuse
est offerte. Pour les vins au verre*, nous avons comme d'habitude fait
confiance à la sommelière qui est de bon conseil, sans toutefois nous
émerveiller cette fois.
Une belle soirée et une bonne table que l’on peut recommander sans crainte.
Première visite à L’Antica Stazione (ancienne gare
réaménagée) : nous avons tous deux été conquis par l’accueil souriant et
prévenant par la cheffe de salle, et
la carte sympathique proposant des plats typiques de la
gastronomie italienne. C’est un restaurant, pas une pizzéria !
Quelques points forts de notre repas à la carte :
- En apéritif : M. et G. un verre de Valdobbiadene blanc
pétillant** accompagné d’une planchette partagée de charcuteries des Fratelli
Spigaroli** servie avec un excellent pain** qu’on aurait bien aimé pouvoir
acheter sur place en partant (il vient d’où, au fait ?)
- En entrée : M. une ½ portion de pâtes Rigatoni saumon
fumé* et G. une ½ portion de pâtes Fusilli à la truffe**
- Vins : M. un verre de Gerbino bianco sec* et G. un verre de rouge Barbaresco***
- En plat : une daurade à la plancha au jambon de parme et Caponata*
- En dessert : M. ET G. La Dolce Vita, à base de compotée d’oranges sanguines**
- Moi qui n’apprécie que rarement le café après repas j’ai adoré le double Expresso bio**
Le restaurant dispose de 2 places de parking PMR et
d’une rampe d’accès. On entre par l’épicerie italienne, histoire d’avoir
l’eau à la bouche, la salle de restaurant est très claire avec ses immenses
baies vitrées, le service était efficace et sans attente.
Toutes testées personnellement. Nous ne recommandons pas des restaurants où nous n'avons jamais mis les pieds (ou les roues...).
- AMMERSCHWIHR : Restaurant JULIN BINZ* - Gastronomique - Accès PMR : parking à proximité, restaurant par entrée PMR, wcDernière mise à jour : 21.06.2025